Je suis descendue dans la cour. Elle était vide. Il faisait froid et nuit. Il était 17h30. J'entendais les élèves qui étaient déjà sortis hors de l'enceinte de l'établissement. 

Lui n'était toujours pas sorti du bâtiment et il n'allait pas tarder. Lorsque je vis sa silhouette se découper sous la faible lumière des lampadaires je me dirigeai vers lui.

Moi : Est-ce que je peux te déranger quelques minutes ?

Lui : Bien sûr.

On marche un peu pour s'éloigner de la sortie du bâtiment de cours. Je m'arrête et on est au milieu de la cour, à peine éclairée.

Moi : Alors voilà ... Les mêmes mots que lui, il y a un an. Je voulais te dire que je t'aime encore.

Il sourit.

Lui : Moi aussi.

On a parlé. Je lui ai expliqué que j'étais trop timide pour "afficher" notre relation aux yeux de tout le monde. Il a dit qu'il comprenait. Maintenant on est "en couple".

Un petit peu d'absence. J'avoue. Beaucoup.

Je n'ai pas su me déclarer auprès de Mathéo. Et c'est mieux ainsi, parce que ce que je cherche c'est une histoire d'amour, nouvelle.

Je pars en vacances pendant deux semaines à partir de ce soir. J'essaierais de vous écrire.

Bisous
Delphelola
 

En quelques mots, Laura a avoué à Mathéo son amour dimanche dernier mais il ne lui a pas répondu.

Et je n'ai pas réussi à lui dire que je l'aimais encore.

C'est tellement compliqué.

Bonsoir à tous et à toutes !

Cela fait longtemps que je n'ai pas posté un seul article. Pourtant je suis en vacances depuis une semaine, mais la flemme a un pouvoir à ne pas négliger !

J'aimerais discuter du titre de cet article : "Bientôt".
En fait, j'ai annoncé à Laura que j'aimais encore Mathéo, je ne voulais pas le faire pour ne pas lui briser le coeur (car elle l'aime aussi).

Mais si je ne le faisais pas et que par un pûr hasard je me remettais avec Mathéo en couple ... quelles auraient été les conséquences ? Pires.
Donc par "bientôt", j'entends bien :

- tenter ma chance

- découvrir ce qui m'est encore vaguement inconnu

- découvrir un bonheur pouvant se partager à deux

Ce dimanche sera décisif car je compte lui (à Mathéo) dire (que je l'aime encore).
Toute la "bande" sera réunie pour l'anniversaire de Pierre et pour la fête de Laura.

Evidemment je ne suis pas sûre de lui dire, et encore moins dimanche. Heureusement Alexandra ma meilleure amie m'aide et m'encourage.

Je vous tiens au courant !

Bisous <3

C'est lorsque la personne part pour toujours que l'on sait alors que nos sentiments sont vrais.

Voilà ma citation du week-end.
"Joyeux anniversaire Eloise !!!"

Quelle ironie ... Tellement triste.

Mais pour que je puisse vous faire comprendre ce qu'il se passe dans ma vie, je dois avant tout vous expliquer. Et c'est pour cette raison que je commence tout de suite mon roman-d'histoire :

Hier, la veille de mon anniversaire, Fanny est venue dormir chez moi. On devait faire un exposé. Et je préférais rester chez moi pour mon anniversaire, ce qui est normal.

Je travaillais donc à mon bureau sur mon ordinateur. Elle, était assise à côté d'une prise, son portable en chargement dans les mains. Soudain, elle s'écria :
" Je sais ! Eloïse ! Je sais QUI tu AIMES !!!"

Très calmement, légèrement amusée, je lui demandai qui était l'heureux élu.

"Samuel !"

J'acquiescai. Oui, c'était lui. Jamais je n'aurais pensé qu'elle le trouverait dans un moment pareil. Et là, je ne sais pas quoi penser de sa réaction. Pourtant elle savait que j'étais heureuse, que tous mes sentiments n'étaient pas pressés (pourquoi se dépêcher lorsqu'on a le temps ?). Elle me regarda droit dans les yeux et me dit :

"Il n'est là que pour un trimestre. Il part début juillet."

* * *

Comment décrire mon état, mes sentiments et mes émotions à ce moment alors que j'ai tout fait pour oublier ?
Mon coeur s'est tout simplement brisé. Oui, brisé.

Je n'avais jamais réalisé que, oui, je l'aimais! , oui ... C'était le même sentiment que celui que j'avais ressnti trois ou quatre ans auparavant. Depuis j'avais essayé de retomber amoureuse de la même façon. Tristes essais : Mathéo parmi d'autres.

Celui que j'aimais réellement, je l'appelle T ici, habite à l'autre bout de la France. Là où je ne retournerais plus jamais. Depuis que j'avais compris cela j'avais bloqué mes sentiments por quiconque.

Comme quoi le Destin ne me laisse pas tranquille et heureuse. Il m'a fait aimer de tout mon coeur celui qui repartira vivre sur l'Autre Continent.

Pourquoi ?

Pourquoi ?

Je la chante partout : en cours, dans la voiture, à la maison, à la natation ; et tout le temps : en mangeant, en dormant (ou pas), en me douchant, en travaillant, en courant.

Cette chanson, nous l'avons tous connue. Et pour la plupart des petites filles, elle était notre synonyme d'amour et de joie.

Et elle me fait rêver.
J'aimerais voir et revoir encore ce dessin animé pour voir ce qu'il n'y a pas. Pour découvrir ce que je n'ai pas encore découvert et comprendre ce que je n'ai pas encore compris.

Bref je vous la fait partager parce que j'aimerais que vous vous souveniez de votre passé.

Sans trop en dévoiler, je vais vous expliquer la constitution (spatiale) de mon lycée :

Le lycée est en fait un bâtiment d’un grand complexe regroupant : maternelle, primaire, collège, lycée, enseignement supérieur.

Le bâtiment comporte une partie sciences, un cdi, une salle d’étude (permanence), une vie scolaire et des bureaux administratifs, évidemment des salles de cours.

Le premier étage est réservé aux premières, le deuxième aux secondes et le troisième aux terminales. Le dernier (le 4^e étage) est réservé aux laboratoires de sciences. Le sous-sol contient trois salles de technologies.

En classe nous avons étudié cette vidéo.
Je l'ai trouvée tellement sympa que j'ai décidé de vous la faire partager.

(Remarque : observez bien les coupes de cheveux, les tenues vestimentaires, le style de musique et le style de danse)

Un matin comme les autres,  je marchais en direction du lycée le sourire aux lèvres. Je voulais tellement le voir et j’allais le voir, c’est ce que je pensais.
J’arrivai à 8h00, la sonnerie retentit et je rentrai dans le bâtiment.
Premier étage. Je montai encore. Deuxième étage. Enfin.
Mon cœur tomba et mon sourire s’envola. Il n’était pas dans le couloir devant la salle 2-01. Il n’était pas là tout court.
Ma joie m’avait quittée. Je rentrai dans ma salle : salle 2-04. Kentin s’avança vers moi. Je ne le vis pas et lui « mis un vent ». Je pensais à Samuel. Où était-il ? Allais-je le voir ? Allait-il me pouvoir me dire « bonjour » ? Des questions futiles qu’en temps normal je n’aurais jamais pensé. Alexandra arriva un peu en retard et s’assit rapidement.
Le contrôle d’anglais commença. C’était facile. Je pensais à réussir, à progresser en anglais pour que je puisse un jour, peut-être, lui parler en anglais sans avoir honte de mon niveau.

Deux heures après, dans la cour des lycéens, personne. Je ne le voyais pas. Mon cœur battait très lentement.

Qu’est-ce que je devais faire ? Pourquoi étais-je dans tous ces états ? Pourquoi avais-je un comportement de « gamine » (cf. article « Gamine de Zaz » : http://chroniquedunejeunelyceenne.kazeo.com/mes-chansons/gamine-de-zaz,a6553622.html )

A midi, je marchais avec Alexandra, ruminant sur le fait que je ne le verrais pas.
Et là, je le vis. Et au moment où il était à mon niveau je lève la tête et la tourne vers lui. Une personne passa entre nous deux me le cachant.
J’étais partagée entre deux sentiments : joie et colère.

Un peu plus tard j’allai à mon casier et je le vis. Mais aucun bonjour. Aucun regard. Rien. Seulement mon cœur, brisé.

Alexandra essayait de me consoler. Les cours de l’après-midi allaient commencer.
On prit donc le bus scolaire pour aller à la piscine.

En revenant, je retrouvai le sourire. Ce sourire béat qui resta, pendant une grosse heure, collé à mon visage. Lui se dirigeait vers la sortie, et moi, je venais de rentrer. Je levai les yeux vers lui et lui me regarda, me sourit et me lança le mot que j’attendais depuis plus de24h :

« Salut »

-

Je deviens :
- une fille heureuse
- triste
- inquiète
- rêveuse (je le suis déjà)
- colérique

Je deviens …

Amoureuse

.